domingo, 9 de setembro de 2012

des contempteurs du corps

"J'ai un mot à dire à ceux qui méprisent le corps. Je ne leur demande pas de changer d'avis ni de doctrine, mais de se défaire de leur propre corps - ce qui les rendra muets. 
«Je suis corps et âme» - ainsi parle l'enfant. Et pourquoi ne parlerait-on pas comme les enfants? 
Mais l'Homme éveillé à la conscience et à la connaissance dit: «Je suis tout entier corps, et rien d'autre; l'âme est un mot qui désigne une partie du corps.»
Le corps est une grande raison, une multitude unanime, un état de paix et de guerre, un troupeau et son berger.
Cette petite raison que tu appelles ton esprit, ô mon frère, n'est qu'un instrument de ton corps, et un bien petit instrument, un jouet de ta grande raison.
Tu dis «moi» et tu es fier de ce mot. Mais il y a quelque chose de plus grand, à quoi tu refuses de croire, c'est ton corps et sa grande raison; il ne dit pas mot, mais il agît comme un Moi.
Ce que pressent l'intelligence, ce que connaît l'esprit n'a jamais sa fin en soi. Mais l'intelligence et l'esprit voudraient te convaincre qu'ils sont la fin de toute chose; telle est leur fatuité.
Intelligence et esprit ne sont qu'instruments et jouets; le Soi se situe au-delà. Le Soi s'informe aussi par les yeux de l'intelligence, il écoute aussi par les oreilles de l'esprit.
Le Soi est sans cesse à l'affût, aux aguets; il compare, il soumet, il conquiert, il détruit. Il règne, il est aussi le maître du Moi. Par-delà tes pensées et tes sentiments, mon frère, il y a un maître puissant, un sage inconnu, qui s'appelle le Soi. Il habite ton corps, il est ton corps. 
Il y a plus de raison dans ton corps que dans l'essence même de la sagesse. Et qui sait pourquoi ton corps a besoin de l'essence de ta sagesse?
Ton Soi rit de ton Moi et de ses bonds prétentieux. «Que m'importent ces bonds et ces envols de la pensée? se dit-il. Ils me détournent de mon but. Car je tiens le Moi en lisières et je lui souffle ses pensées.»
Le Soi dit au Moi: «Souffre à présent.» Et le Moi souffre et se demande comment faire pour ne plus souffrir - c'est à cela que doit servir la pensée.
Le Soi dit au Moi: «Jouis à présent.» Et le Moi ressent de la joie et se demande comment faire pour goûter souvent encore la joie - c'est à cela que doit lui servir la pensée.
Je veux dire leur fait à ceux qui méprisent le corps. Leur mépris est la substance de leur respect. Qu'est-ce donc qui a créé estime et mépris, valeur et vouloir?
Le Soi créateur a créé à son usage le respect et le mépris, il a créé à son usage la joie et la peine. Le corps créateur a formé l'esprit à son usage pour être la main de son vouloir.
Jusque dans votre folie et dans votre mépris, contempteurs du corps, vous servez votre Soi. Je vous le dis, c'est votre Soi qui veut mourir et se détourne de la vie. Il n'est peut plus faire ce qu'il aime par-dessus tout: créer ce qui le dépasse; c'est là l'objet de son désir suprême, de toute sa ferveur.
Mais à présent il est trop tard - aussi votre Soi veut-il mourir, ô contempteurs du corps. Votre Soi veut périr, et pour cette raison vous êtes devenus les contempteurs du corps. Car vous n'êtes plus aptes à créer ce qui vous dépasse.
Et c'est pourquoi vous vous irritez contre la vie et la terre. Il y a une jalousie inconsciente dans le regard louche de votre mépris. 

Je ne suivrai pas vos voies, contempteurs du corps. Vous n'êtes pas les ponts qui mènent au Surhumain.

Ainsi parlait Zarathoustra."    

segunda-feira, 4 de junho de 2012

ma définition de dépression humaine

C'est un peu comme si ma vision du monde était la plus juste, la plus correcte et la seule qui compte, mais au même temps complétement dépourvue de sens.

segunda-feira, 7 de maio de 2012

dans le cabinet

Je vous remercie toujours à la fin de chacune de nos séances, je pense.
Mais je ne vous ai jamais dit que je ne remercie pas le fait que vous faites quelque chose pour moi, mais plutôt le fait que vous soyez là, que vous vous montrez à la vie, disponible pour les autres, en donnant de soi et pas pour les autres, parce qu'il y a bien sûr une différence, et je l'ai apprise avec vous. En bref, vous m'avez donné de l'espoir. Qu'il existe encore, quoi que très peu répandue, une certaine humanité dans ce monde. Et qu'elle est bien là, en nous-mêmes et sous nos yeux.

domingo, 26 de fevereiro de 2012

maturing

"As life gets longer, awful feels softer."

domingo, 8 de janeiro de 2012

self-acceptance

O infinito não se pode completar.

terça-feira, 15 de novembro de 2011

just a thought

A personalidade é a máscara da consciência.

segunda-feira, 31 de outubro de 2011

post tenebras lux

Folhas amarelecidas ou avermelhadas acumulam-se alegremente sobrepondo-se ao verde da superfície, como que abraçando esse verde num enterro longamente esperado e inesperadamente indolor, deixando para trás no ar que percorrem até se fazerem chão, essa brisa que corre lentamente envolvendo os tristes na doçura de um Outono que há muito não se via tão ameno.
São horas, sopra o infinito. São horas de te ergueres, o dilúvio emocional já lá vai, terá quem sabe ficado imobilizado nesse espaço entre o verde do chão e os tons vistosos das folhas, que hoje todos pisam num passo apressado, porque longe vão os dias de sol em que estendidos no verde, os tristes sem saberem que o são, observam as folhas ainda nos troncos robustos das àrvores. São horas, são horas de olhares o teu reflexo nas àguas estranhamente calmas do rio e de não caires na tentação relativamente absurda de lhe atirares pedras que sabes que não se ficam por flutuações num reflexo visível à tona da água límpida e hoje quase imóvel, mas que viajam até se fixarem nas profundezas desse mesmo rio que esconde tantos e tão distintos seres que extraordinariamente coexistem misturados numa quietude aparente aos olhos de quem se passeia inocente e distraidamente pelas suas margens.
São horas, mais do que nunca, de te deixares guiar pela luz e de abraçares a estranheza e a incerteza daquilo que se te apresenta hoje, porque no outro lugar onde raízes emergentes se foram criando ao longo de um tempo que já não é de ninguém, capazes de te enlaçar por completo numa escuridão pela qual te deixas seduzir e à qual te acostumaste com ternura, talvez resultante de um martírio aconchegante provocado pela presença de múltiplos desencantos que tendes a adivinhar mesmo antes da sua aparição, nesse lugar que frequentas com amor e devoção, cessaste tristemente de existir.
São horas, e a partir de agora, serão sempre horas, de enfrentares o desafio peremptório de te entregares à vida, tal como ela se entrega a ti sem se repugnar, todos os dias. Gritam os imponentes relógios espalhados pela cidade por onde te passeias, que são horas de aceitares com ou sem ponta de sofrimento, que o realista chegou a ti para pôr em prática a obra do sonhador.




terça-feira, 18 de outubro de 2011

stay positive

“I haven’t failed. I’ve found 10,000 ways that don’t work.”

segunda-feira, 3 de outubro de 2011

confession

"But five years ago
something very strange began to happen to me. At first I began having moments of bewilderment, when my life would come to a halt, as if I did not know how to live or what to do; I would lose my presence of mind and fall into a state of depression. But this passed, and I continued to live as before. Then the moments of bewilderment recurred more frequently, and they always took the same form. Whenever my life came to a halt, the questions would arise: Why? And what next?

At first I thought these were pointless and irrelevant questions. I thought that the answers to them were well known and that if I should ever want to resolve them, it would not be too hard for me; it was just that I could not be bothered with it now, but if I should take it upon myself, then I would find the answers. But the questions began to come up more and more frequently, and their demands to be answered became more and more urgent . . .

The questions seemed to be such foolish, simple, childish questions. But as soon as I laid my hands on them and tried to resolve them, I was immediately convinced, first of all, that they were not childish and foolish questions but the most vital and profound questions in life, and, secondly, that no matter how much I pondered them there was no way I could resolve them. Before I could be occupied with my Samara estate, with the education of my son, or with the writing of books, I had to know why I was doing these things. As long as I do not know the reason why, I cannot do anything. In the middle of my concern with the household, which at the time kept me quite busy, a questions would suddenly come into my head: "Very well, you will have 16,200 acres in the Samara province, as well as 300 horses; what then?" And I was completely taken aback and did not know what else to think. As soon as I started to think about the education of my children, I would ask myself, "Why?" Or I would reflect on how the people might attain prosperity, and I would suddenly ask myself, "What concern is it of mine?" Or in the middle of thinking about the fame that my works were bringing me I would say to myself, "Very well, you will be more famous than Gogol, Pushkin, Shakespeare, Moliere, more famous than all the writers in the world - so what?
And I could find absolutely no reply.

My life came to a stop. I could breathe, eat, drink, and sleep; indeed, I could not help but breathe, eat, drink, and sleep. But there was no life in me because I had no desires whose satisfaction I would have found reasonable. If I wanted something, I knew beforehand that it did not matter whether or not I got it.
If a fairy had come and offered to fulfill my every wish, I would not have known what to wish for. If in moments of intoxication I should have not desires but the habits of old desires, in moments of sobriety I knew that it was all a delusion, that I really desired nothing. I did not even want to discover truth anymore because I had guessed what it was. The truth was that life is meaningless . . .

The only thing that amazed me was how I had failed to realize this in the very beginning. All this had been common knowledge for so long. If not today, then tomorrow sickness and death will come (indeed, they were already approaching) to everyone, to me, and nothing will remain except the stench and the worms. My deeds, whatever they may be, will be forgotten sooner or later, and I myself will be no more. Why, then, do anything? How can anyone fail to see this and live? That's what is amazing! It is possible to live only as long as life intoxicates us; once we are sober we cannot help seeing that it is all a delusion, a stupid delusion! Nor is there anything funny or witty about it; it is only cruel and stupid."

Leo Tolstoy

domingo, 11 de setembro de 2011

"First you can and you don't want. Then you want... but you can't."

E a esperança morreu.

quarta-feira, 20 de julho de 2011

blessed be the one who sits down

"Everything is more complicated than you think. You only see a tenth of what is true. There are a million little strings attached to every choice you make; you can destroy your life every time you choose. But maybe you won't know for twenty years. And you may never ever trace it to its source. And you only get one chance to play it out. Just try and figure out your own divorce. And they say there is no fate, but there is: it's what you create. And even though the world goes on for eons and eons, you are only here for a fraction of a fraction of a second. Most of your time is spent being dead or not yet born. But while alive, you wait in vain, wasting years, for a phone call or a letter or a look from someone or something to make it all right. And it never comes or it seems to but it doesn't really. And so you spend your time in vague regret or vaguer hope that something good will come along. Something to make you feel connected, something to make you feel whole, something to make you feel loved. And the truth is I feel so angry, and the truth is I feel so fucking sad, and the truth is I've felt so fucking hurt for so fucking long and for just as long I've been pretending I'm OK, just to get along, just for, I don't know why, maybe because no one wants to hear about my misery, because they have their own.
Well, fuck everybody.
Amen."

quinta-feira, 9 de junho de 2011

dead already


O amor não existe nem nunca existiu.
Projectamos em alguém o que somos
O que nos falta e o que queremos
O que pensamos e o que sentimos
Na esperança de que uma realidade
Possa ser construída à nossa maneira.
Ilusões criadas com o mestre do tempo
Que vem mais tarde a desfazê-las
Orgulhosamente sem pedir desculpas
Porque afinal o amor não existe
O amor não existe, para lá de mim.
E o erro não será de ninguém mais
Senão meu por acreditar que sim.

quarta-feira, 18 de maio de 2011

κρυμμενα

"Que l'on ne cherche pas à savoir
qui j'étais par mes actes et mes dires.
Un obstacle se dressait et transformait
mes actes et ma manière de vivre
bien des fois, quand j'allais parler
un obstacle se dressait et m'arrêtait.
Mes gestes les plus inaperçus
et mes écrits les plus dissimulés -
Ce n'est que par eux que l'on me devinera
Mais peut-être que tant de soucis et tant d'effort
ne valent pas la peine pour me connaître.
Plus tard - dans une société plus parfaite -
quelqu'un d'autre, fait comme moi
apparaîtra certainement et agira librement."

Καβάφης

segunda-feira, 2 de maio de 2011


"La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique: Rien ne fonctionne... et personne ne sait pourquoi."

A. Einstein

terça-feira, 26 de abril de 2011

routine


Às vezes não choro e não sei porquê
às vezes choro e sei porquê
e às vezes choro e não sei porquê.
Às vezes sorrio, não sei porquê
se não sei porquê, questiono-me
se me questiono, não faço nada
se não faço nada, fumo
se fumo, não faço nada
se não fumo, não durmo
se não durmo, questiono-me
se me questiono, lá se vai a sanidade
lá se vai a sanidade porque a deixo ir.
Se a deixo ir, culpabilizo-me
se me culpabilizo, não faço nada.
Não faço nada e fumo.
Fumo e não faço nada.
Às vezes faço, não sei porquê
Não sei porquê, mas sabe bem
Sabe bem ou então não sabe a nada
Mas se não sabe a nada, não sabe mal
Se não sabe mal, há que fazer mais vezes.
Mas há que fazer mais vezes o quê?
Se o que é, não sabe a nada.
Mas o que é, às vezes sabe bem.

(devia parar aqui)

Não há botão off, então continuo.
Se continuo, é para ir até ao fim.
Se há um fim, que seja já ali
Se for já ali, lá vou eu até ali.
Mas se não for, cá fico eu aqui
Porque ficar aqui não sabe a nada
E se não sabe a nada, não sabe mal.
Se sabe mal, deixo de fazer.
Se deixo de fazer, deixo de ser(?)
Se deixo de ser...

(é isto, o botão off?)

Se deixo de ser, existo apenas.
Existo apenas, mas continuo aqui
Se continuo aqui, é para ir até ao fim.
Há um fim e pode ser que não seja já ali.
Se não for já ali, por onde é que hei de ir?
Não sei, mas hei de ir.

(quem me dera parar aqui também)

Hei de ir, mas hei de ir só
Porque caminhar só, é o destino do Homem.
Se há destino, não há acaso.
Se há acaso, não há destino.
Se não há nenhum, o que há então?
Se não há nada, existir deve chegar.
Mas se existir não chega, é porque há.
Se há e não sei o que é, não é justo
Se não é justo, revolto-me
Se me revolto, faço alguma coisa.
Se faço alguma coisa, que sirva de algo.
Se serve de algo, sabe bem.
Se não serve de nada, sabe mal.
Então revolto-me e não faço nada.
Não faço nada, porque não sabe mal.
Não faço nada, a revolta desaparece.
A revolta desaparece, deixo de sentir.
Deixo de sentir, não deixo de pensar.
Penso, logo existo (que acertado!)
Logo existo, mas não sou.
Se não sou, não sirvo de nada.
Não sirvo de nada, mas desejo servir.
Se desejo, não estou em paz (diz o Buda)
Se não desejo, não faço nada (digo eu)
Mas desejo e não faço nada
Se não faço nada, não estou em paz.
Não estou em paz.
Não estou em paz!
Quero estar em paz, mas não sei como.
Não sei como, então questiono-me
Se me questiono, lá se vai a sanidade
Mas não a deixo ir, porque sou forte
Sou forte, mas não estou em paz
não estou em paz, porque sou fraca.
Niguém é, tudo está (lá vem o Buda).
Estou fraca, então não faço nada
não faço nada e fumo
fumo e não faço nada.
Se não faço nada, culpabilizo-me
se me culpabilizo e sou forte, não fumo
se não fumo, não durmo
se não durmo, questiono-me
se não me questiono, faço coisas
faço coisas que não sabem a nada.
Não sabem a nada, mas não sabem mal.
Se não sabem mal, há que fazer mais vezes.

Há que fazer mais vezes o que não sabe a nada.
Fazer isso, é conformar-me
se me conformo, não me revolto
se não me revolto, sou quem não percebo
se sou quem não percebo, mais vale não ser.
Mas posso ser e tentar percebê-los.

(boa!)

Se tento percebê-los, tento ser percebida.
se os percebo, estou com eles.
se não os percebo, tenho que estar na mesma.
se sou percebida, quero estar com eles.
se não sou percebida, deixo de querer.
se deixo de querer, não faço nada.
não faço nada e fumo
fumo e não faço nada.

Há vezes em que não fumo e adormeço.
Até adormecer, passam-se dias
dias em que me questiono ou faço algo
se me questiono, os dias prolongam-se
se se prolongam, lá se vai a sanidade
se faço algo, que seja até ao fim
se é para ser até ao fim, não durmo
se não durmo, lá se vai a sanidade
vai-se a sanidade, preciso de dormir.
Preciso de dormir, então fumo.
Enquanto fumo, estou em paz
acabo de fumar, deixo de estar em paz
se não estou em paz, não faço nada
não faço nada, sinto-me inútil
sinto-me inútil, não vejo pessoas
não vejo pessoas, sinto-me só
sinto-me só, penso em ti
Penso em ti, não estás aqui
não estás aqui, mas pensas em mim
pensamos, logo existimos.
Mas nós existimos, sem sermos nada
não somos nada, mas eu amo-te
amo-te e não sei porquê.
Não sei porquê, questiono-me
questiono-me e questiono-te
questiono-te e tu respondes.
Respondes e dizes que me amas.
amas-me, mas não estás aqui
não estás aqui, hás-de estar aí
se estás aí, posso ir ter contigo
se vou ter contigo, tem de ser já.
se não for já, questiono-me
se me questiono, não faço nada
se não faço nada, não vou ter contigo.
Se for já, tudo corre bem.
Se tudo corre bem, sinto-me feliz
sinto-me feliz, onde não posso ficar
não posso ficar, venho-me embora
venho-me embora, volto para aqui
volto para aqui, fico à tua espera
fico à tua espera e não faço nada.
Às vezes faço e sabe bem
ou então não sabe a nada.
Há que fazer mais vezes o que sabe bem
há que fazer mais vezes o que não sabe a nada
há que fazer mais vezes o que sabe mal(!)
há que fazer, há que fazer, há que fazer.
Dizes tu, dizem eles, digo eu.
E eu faço, mas nunca estou em paz
se não estou em paz, culpabilizo-me
não quero culpabilizar-me, deito culpas
deito culpas, deixo de me culpabilizar
deito culpas, revolto-me.
Revolto-me sozinha, não estou em paz
sei que há outros revoltados a sofrerem sós
(Como será a rotina deles?)
sofremos sós, mas deitamos culpa ao mesmo
ora somos nós, ora são eles
sofremos sós, porque não fazemos nada
não fazemos nada, porque não sabemos como
não sabemos como, questionamo-nos
questionamo-nos, mas não nos juntamos
não nos juntamos, não agimos
não agimos, somos como eles
se somos como eles, morreremos como eles
se morrermos como eles, a vida é em vão.
Se a vida é em vão, mais valia não ter nascido.

(ponto de saturação atingido)

Se nasci, foi para viver
se nasci, foi para ser
se nasci, foi para amar
se nasci, foi para me superar
se nasci, foi para me juntar aos outros
se nasci, foi para fazer coisas (que saibam bem)
se nasci, foi para morrer.
E morrer não há-de ser o fim.

E se for, não faz mal
não faz mal, porque vivi.
(pelo menos aos bocados)







(1000000ésimo novo começo)






segunda-feira, 25 de abril de 2011

gotta get some sleep

São coisas ridículas que se passam dentro de uma pessoa.
Quando me sinto bem parece que nem me lembro de alguma vez ter estado mal.
E quando estou mal, não faço ideia do que hei de fazer para ficar bem.
E que se fodam os conceitos.
É que as emoções não têm palavras que lhes correspondam.
Não têm nada que lhes corresponda, a não ser quem lhes dá casa.

Esta casa está mais do que vazia.
Então e o pó?

sexta-feira, 18 de março de 2011


"Ce que la sagesse ne réussit pas à m'apprendre, la souffrance s'en charge."

quinta-feira, 17 de março de 2011

the big sleep

Vou ao teu encontro meu amor.
Vou ao teu encontro na esperança
de que amor baste a este nada
que vem tomando conta de mim
e de tudo o que é à minha volta.
Vou ao teu encontro porque vejo
no teu sorriso aquilo que gostava
de ver em toda a gente
ou aquilo que toda a gente devia
ter para dar.
Do que eu gostava mesmo
era de ser eu com toda a gente
como sou contigo ou então apenas
como sou comigo quando estou
contigo.
Resumido, sabe bem estar contigo.
Mas são efémeros os momentos
são inúteis as palavras
são incontroláveis as emoções
serão sempre as horas de solidão.
És tu em mim e eu sem ti, sempre
e não há nada que eu possa fazer
para não me deixar cair no vazio
mais uma vez.
São as àrvores ainda despidas
e o céu que teima em estar cinzento
e a inércia que toma conta de mim
incapacita-me à comunicação com
os outros.
Com os outros e comigo mesma.
Já nem a vontade de escrever
Já nem a necessidade de sentir
Já nem sequer qualquer interesse
Já nem nada apetece.

Primavera chega depressa,
Que eu já não aguento estar morta.

sexta-feira, 11 de março de 2011


"Drop the idea of becoming someone, because you already are a masterpiece.
You cannot be improved. You have only to come to it, to know it, to realize it."

sexta-feira, 25 de fevereiro de 2011

the rule

"Never compare your inside with somebody else's outside."

sexta-feira, 21 de janeiro de 2011

we're all only one

"(...) and they fonction as parasites on this planet. And the great majority of people are becoming parasites. Not that they want to be parasites, they really want to be loved. But there's no other way. Everybody's the same, so we need now people to be different, to believe in themselves and express the love and be happy and unite with everybody. And that is the final awakening. Another question is: who is awakening on this planet? The young people... they are already there. They already know the system is something very bad and there's something very wrong with the system and they're trying to get away from it. But one day, they have to pay the bills. And they have to be part of that system and then become equally as greedy and as negative as the rest of mankind. Or they are 90% of the day negative and 10% nice. Sort of... maybe one hour before they go to bed.
But that's not good enough.
What is good enough is that we are all the time alert and stimulating one another to do the right thing. Not by judging, but by showing the way.

And you can be, simply showing the way.
And now we are here living the lessons of integration. We need to learn to create a situation where the negative situations and the positive situations unite. Not the positive in preference of the negative, no. Because you create separation that way. You have to unite them."

segunda-feira, 10 de janeiro de 2011

faith in chaos


Ainda que na prática nada, nunca, aconteça
a teoria constantemente a ser redesenhada.
São círculos e quadrados que se entrelaçam
uns nos outros e que não cabem numa folha
porque esta teoria pertence ao infinito.

Mas quem a escreve, quem a vive, se teoria
se pode viver, tira conclusões ao adormecer.
E acorda mais um dia só para ter a certeza
de que está vivo mas sem se mostrar à vida
que a vida não é teoria e há-de ter um fim.

terça-feira, 4 de janeiro de 2011

feelin' the same way


Não me lembro.
Não me lembro de como foi
A minha última broa.
Nem sequer me lembro
Da última vez que abracei
ou beijei ou respirei alguém.
Os telemóveis que são três,
Todos desligados há um mês.
Venho aqui, aliás, fico aqui,
Contigo, que agora és,
O meu único amigo.
Uso-te para estudar,
Para dar notícias à família,
Para tudo o resto.
Então como estás?
Ontem bem, hoje menos.
Amanhã logo se vê.
Já aí não vou, a casa(?),
nem sei desde quando,
porque não há motivo para ir.
Tal como não o há para ficar,
Aqui, nesta casa,
Que ainda não viu viver.
Que ainda não viu ninguém,
Só eu. Coitada, tenho pena.
De mim não tenho pena,
Afinal deixo-me ficar.
Quando saio à rua estranho
O sol. Que aqui é tanto,
comparado ao outro sítio.
O sol. Fico à varanda,
Vejo-o deitar-se atrás
das montanhas brancas,
sempre que ele se deita.
É o único calor que sinto,
O do sol. Bem cá dentro.
Só me passeio na cidade,
De madrugada.
Quando o sono não veio,
E eu deixei-o ir,
mais uma vez.
Não há ninguém.
Há. Há o rio, que lá para as 8,
reflecte enfim os primeiros raios
De sol. Mas nem sempre.
Hoje sim.
Não sei o que foi feito,
Das minhas horas
Enquanto o sol dormiu.
Estive aqui, estive por aí,
Não faço ideia de onde,
Nem como nem porquê.
Volto a casa,
Quando vejo pessoas.
As pessoas são horríveis.
E eu sorri enquanto
Acreditei que não.
Ou pelo menos enquanto
Acreditei que eram horríveis,
Mas que no fundo tinham
Algo bom para partilhar.
Elas não são horríveis,
São vítimas do horror.
Não importa, hoje são
Horríveis e nada partilham.
Hoje, que não sei o que é,
Hoje, não acredito em nada.
Amanhã ou noutro dia,
Sei que sim. Espero que sim.
Temo que não.


Grenoble, 28.11.2009


sexta-feira, 31 de dezembro de 2010

the darkest evening of the year

"I write differently from what I speak, I speak differently from what I think, I think differently from the way I ought to think, and so it all proceeds into deepest darkness."

Kafka

quinta-feira, 2 de dezembro de 2010

l'arbre

Numa tentativa desesperada de acalmar as emoções inexistentes, lá vou eu, perna direita, perna esquerda, mãos nos bolsos, corpo camuflado, movimento dificilmente coordenado, enquanto vejo os meus pés completamente submersos pelo branco, que bonito que é o branco, e o som que provém dos meus passos amortecidos, coisas que me rendem um sorriso que se estivesse a ser visto por alguém ou então por mim própria, certamente seria adjectivado de infantil.
Este caos em que a cidade se encontra desperta em mim com mais força ainda a vontade de mudar, porque para mudar basta um pequeno impulso e a neve de hoje é prova disso. Quem me dera agora ser um desses flocos de neve que caem aleatoriamente em cima de alguém ou de alguma coisa. Olho para eles, são tantos, tão pequenos e caem tão depressa mas parecem simultaneamente dotados de uma inércia que lhes amortece a queda como eles me amortecem os passos quando já caídos no chão formam esse manto branco.
Penso que sou um floco e prossigo em direcção às àrvores que não estão nuas hoje pois carregadas de outros flocos. Se eu fosse um floco, deixava-me ficar a derreter ou a congelar, conforme a vontade do tempo, em cima de uma àrvore. Mas eu não sou um floco.
Esquecendo-me de que não estou só e partilhando com o ar estas coisas que me correm pela mente, deixo-me ficar sentada no manto branco, quando uma àrvore se vira para mim, num tom grave mas não sem doçura, essa doçura própria das àrvores,

- Então quem és tu?

E de repente uma busca intensa embora completamente desnecessária, pelas diversas partes de mim que pudessem conter a resposta deixa-me sem expressão aparente ou qualquer movimento. Podia dizer-lhe tantas coisas, mas não sei quais delas seriam verdade, por isso permaneço sem dizer nada, enquanto a àrvore carregada de flocos, a meu lado, dança como se quisesse cativar-me.

- A mim pareces-me um floco, porque não te juntas a nós?

E eu sem saber por que raio a àrvore haveria de me comparar a um floco e a olhar para os outros flocos para ver se eles partilhavam a mesma opinião. Mas os flocos, em silêncio, não mostraram qualquer interesse em mim. De vez em quando, um floco a cair da àrvore e a desaparecer no manto branco ou nas já algumas poças de àgua, que antes eram partes do manto branco. E vejo então sair-me da boca, em tom de resposta, a seguinte pergunta:

- Para quê ser um floco se vou acabar por cair outra vez no manto branco ou numa poça de água e separar-me de ti e dos outros flocos que te habitam?

Ao que a àrvore, sem parar de dançar, me responde:

- Não sei se sabes que as àrvores lêem os pensamentos. Quando aqui chegaste, chegou-me aos ouvidos que querias ser um floco, e eu só estava a tentar ajudar-te. Percebo que afinal já não queiras. Não leves a mal, mas acho que os seres como tu não sabem muito bem o que querem ser. Nós as àrvores não queremos ser nada porque sabemos que somos àrvores e isso chega-nos. Gostamos tanto de estar nuas como carregadas de folhas ou de flocos porque somos bonitas de todas as formas, e gostamos tanto do vazio que essa nudez do outono nos provoca como da alegria das cores transmitidas pelas folhas que temos na primavera, porque são precisamente o vazio e a alegria das cores, em conjunto, e não só uma dessas coisas, que fazem de nós as àrvores bonitas que somos. Eu sei que não és um floco. Os flocos andam sempre em conjunto e não se deixam ficar por vontade própria ao lado de uma àrvore velha como eu. Ou fazem parte de nós ou de outra coisa qualquer, dificilmente encontrarás um floco sozinho. Mas eles não fazem parte de nós por quererem, acontece-lhes, simplesmente, quando dão por eles estão aqui comigo e acham que vão ficar para sempre. Não sabem que numa questão de dias, horas, minutos, vão acabar por cair e desaparecer numa poça de água ou no manto branco, como lhes chamas. Mas quando vão, vão como aqui chegaram. Fico triste, às vezes. Gostava que a presença deles em mim, ou a minha neles, os deixasse diferentes, que saíssem daqui flocos maiores ou de outra cor ou que falassem, por exemplo. Os flocos não sabem falar, e é por isso que estou aqui a falar deles, porque sei que me ouvem mas não me percebem. Sei que gostam de mim e eu também gosto deles, porque gosto de tudo, de todas as coisas que a minha vista alcança, que os meus troncos abraçam, que as minhas raízes encontram. Mas o facto de gostarmos uns dos outros não modifica em nada o rumo que uns e outros tomamos. Eu sei que ficarei para sempre aqui, neste sítio que me viu nascer, e os flocos não sabem, mas sei-o eu e tento em vão ensinar-lhes, que um dia deixarão de ser flocos e deixarão de habitar uma nuvem, uma àrvore, um manto branco para passarem a ser àgua e depois de àgua outra coisa qualquer ainda, é um ciclo que nunca acaba, como a minha nudez ou as minhas folhas, que todos os anos vêm e vão. E tu não és um floco mas comportas-te como um floco, às vezes. Já te tenho visto por aí, várias vezes, e várias vezes tenho caído na tentação de te ler os pensamentos. E lá vais tu então, a achares que vais ser durante muito tempo tu e que precisas de arranjar outros como tu para passares o teu tempo, a perguntares-te porque é que a vida é assim, sem falares, nunca dizes nada, nunca te ouço falar com ninguém, mas também te vejo muitas vezes lá no meio dos outros, todos os dias quando passas aqui sei que vais ter com eles. E vê-se que gostas dos outros, como eu vejo que os flocos gostam de mim. E percebo que não lhes fales, tal como eu não falo para os flocos, por saber que me ouvem, mas não me percebem... O que tu devias saber e não sabes, pelo menos pelo teu olhar e pensamentos de agora não me parece que saibas, é que ao contrário dos flocos, tu não chegaste aqui a mim por acaso. Para ti é por acaso, eu sei: estavas a andar e eu fui a primeira àrvore que encontraste. Mas se eu sei ler os teus pensamentos, será que não sei controlá-los também? Porque é que até agora ainda não te passou pela cabeça que eu pudesse ter-te trazido até mim? Porque é que os seres como tu acham o contrário daquilo que fazem ou são? Olha para ti, comportas-te como um floco e sabes que no fundo de ti não és nem queres ser floco nenhum. Há coisas que tu achas que fazes, mas não fazes, acontecem-te. É assim com os flocos também. Mas depois há as outras coisas, e é por isso que tu não és um floco, que tu escolhes que te aconteçam. E é isto que eu quero que saibas, que há uma parte ou mesmo infinitas partes em ti que tu não controlas, que tu não conheces, porque tal como os flocos não têm capacidade para falar, tu não tens capacidade para percebê-las. Mas é aquilo que tu pensas e sentes que vai fazer com que essas partes se manifestem, de uma maneira ou de outra. O facto de pensares que querias ser um floco há bocadinho, fez-me querer ter-te comigo, porque estou habituada a lidar com flocos e sabia que tu não eras um, então apeteceu-me saber mais de ti. Mas imagina que tinhas pensado: quem me dera ser um avião. E nesse caso, eu teria deixado que passasses por mim, sem te chamar. E nunca teríamos tido esta conversa. Agora que já a tivemos, vou deixar-te ir, vou calar-me e voltar a estabelecer comunicação com os meus flocos, que já devem estar a achar estranha esta minha ausência e dar as boas-vindas aos recém-chegados. Espero ver-te por aí mais vezes, espero que penses menos em ti como um floco e mais como aquilo que és, espero que sempre que precisares de falar, te lembres de que vou ficar para sempre aqui, agarrada à terra que me viu nascer e que és tu quem vai seguir um rumo ainda por escrever, e que esse rumo é escrito por ti e por quem ou aquilo que tu quiseres que escreva. Pensa e sente aquilo que queres que seja escrito e vais acabar por fazer aquilo que escreveste, em conjunto comigo, em conjunto com todas as outras coisas com quem te cruzas, todos os dias. E não te esqueças do mais importante: não tentes ser um floco se sabes que não o és. Não tentes ser nada, pensa e sente aquilo que tens para pensar e sentir e hás-de acabar por ser alguma coisa. E não vale a pena procurares que coisa é essa.

E lá vou eu então, perna direita, perna esquerda, mais contente por saber que pelo menos com as àrvores posso falar.












segunda-feira, 29 de novembro de 2010

you know the best things in life are free

"I don't see money as evil or good: how can illusion be evil or good? But I don't see heroin or meth as evil or good, either. Which is more addictive and debilitating, money or meth? Attachment to illusion makes you illusion, makes you not real. Attachment to illusion is called idolatry, called addiction. I simply got tired of acknowledging as real this most common world-wide belief called money! I simply got tired of being unreal."

Suelo

quinta-feira, 18 de novembro de 2010

on my way

O paradoxo: a minha (muito provável consequência da imaginação) superioridade resulta num complexo de inferioridade perante os outros.
E parece que a minha vida toda é centrada nesta ideia. Ora me sinto plena e confiante, cheia de força e esperança por achar que sou eu que estou certa e que o mundo não tem sentido; Ora se sucede precisamente o contrário por achar que o mundo é dono da razão e que eu não sou mais que uma mente perturbada e demente que por aqui se passeia e tira as conclusões mais transviadas que poderiam ser. Acho que quanto mais vou evoluindo mais vezes sou eu que estou certa, ou pelo menos, assim o vejo. Então porque é que não me consigo integrar nesse mundo se já o percebi? Porque é que não consigo projectar nele de outra forma que não teórica a minha vontade de ser melhor e de transformá-lo também a ele em algo melhor? Será que a minha verdade não pode coexistir com a verdade do mundo? Mas se eu sou parte dele, meu deus! Como é que eu poderei não conseguir fazer parte daquilo que fui destinada a fazer parte? Parece que é uma rejeição mútua: há dias em que não quero nada com ele e há outros em que tento em vão ser aceite. Talvez o problema seja esse mesmo. Tentar integrar-me numa coisa da qual faço parte parece-me ser uma ideia absolutamente descabida de sentido. É estar a forçar algo que devia ser natural. As circunstâncias assim o exigem.
Mas as circunstâncias são transitórias, o eterno será bem outra coisa.

domingo, 14 de novembro de 2010

electric feel

Há alturas em que só me apetece deixar de ser eu e passar, de repente, a ser toda a gente para que toda a gente possa sentir o que eu sinto. Estranho é que antes isso acontecesse quando me sentia desesperadamente vazia e incompreendida e que agora aconteça quando me sinto invadida por essa força que me extasia os sentidos e parece tirar de um sono profundo partes de mim que valem a pena ser. Não que exista verdadeiramente algo em mim que não deva ou valha a pena ser, mas perante os outros as coisas tendem a funcionar assim. No mundo das pessoas não poderei nunca ser x se me comporto como y. Que tristeza que é essa de sermos governados por aparências. Mas como poderei eu mostrar estas sensações que me percorrem o corpo e tão mais que isso? Nada do que eu sinto me parece poder ser demonstrado como uma evidência banal, como quando se trata de tristeza ou alegria.
E se as pessoas vivessem (literalmente) de olhos fechados, será que a minha existência no meio delas poderia ser outra que não esta batalha incessante para me integrar numa realidade que vai contra a minha natureza? Diz uma qualquer parte de mim que contrariar a minha natureza é a maneira mais eficaz de aceitar a falta de sentido que revela ter tudo o que é. E agora outra parte ainda a gritar que nada é, tudo está. E para mais argumenta: é por isso que às vezes as coisas parecem fazer sentido. Num momento sim, no outro logo a seguir essa ordem que parecia ser indubitavelmente certa já voou. Que importa? Os momentos bons compensam de forma resoluta os maus. É como que ter em mim todas as emoções sem me sentir obrigada a escolher uma ou duas para ter agora. É como que saber que eu sou tudo e não sou nada, porque estas duas palavras são a mesma coisa. É ver uma mulher a pedir dinheiro na rua e um empresário a sair de um banco e perceber que não há nada, absolutamente nada, que os diferencie (mas lá está, o tudo e o nada são a mesma coisa). É sentir uma emoção negativa percorrer-me as entranhas e sorrir por saber que ela não está aqui em vão. E no fim de contas, é saber que a morte pode chegar quando bem lhe apetecer, porque eu estarei preparada.

sexta-feira, 12 de novembro de 2010

the dream of a ridiculous man

"I have seen the truth; I have seen and I know that people can be beautiful and happy without losing the power of living on earth. I will not and cannot believe that evil is the normal condition of mankind. And it is just this faith of mine that they laugh at. But how can I help believing it? I have seen the truth — it is not as though I had invented it with my mind, I have seen it, seen it, and the living image of it has filled my soul for ever. I have seen it in such full perfection that I cannot believe that it is impossible for people to have it. And so how can I go wrong? I shall make some slips no doubt, and shall perhaps talk in second-hand language, but not for long: the living image of what I saw will always be with me and will always correct and guide me. Oh, I am full of courage and freshness, and I will go on and on if it were for a thousand years! Do you know, at first I meant to conceal the fact that I corrupted them, but that was a mistake — that was my first mistake! But truth whispered to me that I was lying, and preserved me and corrected me. But how establish paradise — I don't know, because I do not know how to put it into words. After my dream I lost command of words. All the chief words, anyway, the most necessary ones. But never mind, I shall go and I shall keep talking, I won't leave off, for anyway I have seen it with my own eyes, though I cannot describe what I saw. But the scoffers do not understand that. It was a dream, they say, delirium, hallucination. Oh! As though that meant so much! And they are so proud! A dream! What is a dream? And is not our life a dream? I will say more. Suppose that this paradise will never come to pass (that I understand), yet I shall go on preaching it. And yet how simple it is: in one day, in one hour everything could be arranged at once! The chief thing is to love others like yourself, that's the chief thing, and that's everything; nothing else is wanted — you will find out at once how to arrange it all. And yet it's an old truth which has been told and retold a billion times — but it has not formed part of our lives! The consciousness of life is higher than life, the knowledge of the laws of happiness is higher than happiness — that is what one must contend against. And I shall. If only everyone wants it, it can be arranged at once."

Fyodor Dostoevsky

domingo, 7 de novembro de 2010

siddhartha

"Pendant sa marche lente Siddhartha réfléchissait.

Il constata qu'il n'était plus un jeune homme, mais qu'il était devenu un homme. Il constata encore qu'une chose s'était détachée de lui, comme la peau se détache du serpent, qu'une chose n'existait plus en lui, qui l'avait accompagné, durant sa jeunesse, qui lui avait appartenu: c'était le désir d'avoir des maîtres et d'écouter leurs préceptes. Le dernier maître qui apparût sur sa route, le plus grand et le plus sage des maîtres, le plus saint, Bouddha, il avait dû le quitter, se séparer de lui; il n'avait pu accepter sa doctrine.

(...)

Govinda s'était fait moine et avait pour frères des milliers d'autres moines qui portaient le même habit, avaient les mêmes croyances, parlaient la même langue. Mais lui, Siddhartha, à qui, à quoi appartenait-il? De quoi partagerait-il l'existence? De qui parlerait-il la langue?"


Hermann Hesse


sexta-feira, 5 de novembro de 2010

la voie

Existirá, por mais ténue que seja, uma diferenciação entre quem não se submete à questão, e quem se perde irremediavelmente em busca de respostas conformando-se assim ao silêncio persistente de um interlocutor desconhecido e abstracto?
Acredito que sim ou faço por isso, porque o meu estado final não poderia ser outro que de uma aflição e revolta inconcebíveis por me ver transpôr a mesma meta que todos os outros quando não existe comparação possível de percursos (ainda que por enquanto mentais) percorridos.
Mas não seriam a aflição e revolta inconcebíveis mais apropriadas durante o percurso que no seu fim? A resignação vai tomando conta de tudo e a mim hoje, num quilómetro qualquer da minha existência aparentemente conformada, não me parece haver qualquer diferença entre o cego e o perdido. O cego estará perdido, pois não vê; o perdido ficará cego por não saber o que vê.
E eu que acabo de me contradizer dupla ou triplamente porque coerência já não é precisa. Quem sabe, não precisa de ser coerente, porque não precisa de ensinar, nem de ser ouvido. Só precisa de aprender a mover-se em função da sua sabedoria.

segunda-feira, 1 de novembro de 2010

pigeon-holes

"The very general occurrence of the homosexual in ancient Greece, and its wide occurrence today in some cultures in which such activity is not taboo suggests that the capacity of an individual to respond erotically to any sort of stimulus, whether it is provided by another person of the same or opposite sex, is basic in the species.
Males do not represent two discrete populations, heterosexual and homosexual. The world is not to be divided into sheeps and goats. Not all things are black nor all things white. It is a fundamental of taxonomy that nature rarely deals with discrete categories. Only the human mind invents categories and tries to force facts into separated pigeon-holes. The living world is a continuum in each and every one of its aspects. The sooner we learn this concerning human sexual behavior, the sooner we shall reach a sound understanding of the realities of sex."


Alfred Kinsey

sexta-feira, 15 de outubro de 2010

the mirror conspiracy


A vontade é tanta de erradicar essa inércia que te consome, a cada hora, a cada tempo, a cada ciclo, porque todos os anos são iguais e quanto mais cresço mais certo isso se torna, eu que ainda tento mesmo que não saia de mim, eu que caminho já sem olhar para onde porque o círculo não se deforma nunca, eu que me afogo e me salvo a mim mesma por morrer ter que ficar sempre para depois, enquanto espero por algo que sei que não vem. Mas eu pelo menos espero por algo que sei que não vem. E tu? Gostava de roubar-te o silêncio e cometer todos os crimes que não tolero, entrar em ti e dizer-te que te sei de cor e sei-te melhor do que tu te sabes a ti. E tu só não me sabes porque nunca tentaste, tu que estiveste lá quando eu nasci, tu que me levaste pela mão tantas e tantas vezes sem eu nunca saber por onde mas sem ter que saber por seres tu a levar-me e isso bastar-me. Lado a lado, durante um tempo que foi um sempre, o da infância, onde não importavam os outros nem as suas opiniões que tu, hoje cego, tomas como melhores que as tuas, onde espaço não havia para brinquedos outros que não os nossos, num campo de batalha também ele cíclico, por nunca o esquecermos um dia que fosse, por ser a guerra da inocência, onde risos e cumplicidade inconsciente eram armas poderosas.


"I have a very strong feeling that the opposite of love is not hate - it's apathy. It's not giving a damn."

O meu medo é tanto e eu sempre a dar-lhe com a indiferença, possivelmente já não há cura para esta minha maneira automática de esconder o que é belo ou forte por não saber como expô-lo, e o meu medo é tão forte, mascaro-me mesmo quando não quero e não quero mascarar-me nunca. Mascaro-me diante de ti que não me vês nem me sabes porque nunca tentaste ou então tentaste e nunca conseguiste - são as máscaras, mas que evidência - mas eu sei-te e nunca tentei mostrar-te que sim, tu que estás perdido, tão perdido, e eu sei-te e finjo que não por não saber como dizer-to, por não ousar sequer olhar-te. O meu medo é tanto, e tu estás perdido e um dia vou perder-te para sempre e morrer então porque morrer não poderá ficar para depois, com tanto remorso de saber que um dia te poderia ter salvo mas não o fiz só porque abdicar de nada, é abdicar de algo. E como tu, eu estou perdida, embora saiba onde, num mundo só meu que em todos os ciclos me acompanha e nada muda, num mundo só meu que não é nem nunca poderá ser, e eu consciente disso mas antes nele que no outro, e tu que me levavas sempre por onde sabias, perdeste-te então numa terra sem nome que fica num mundo que não existe e no qual ainda acreditas.

Confesso-te hoje, num dia deste mundo que é, que há um dia no meu mundo que sei que nunca será, em que terras sem nome são capitais, mundos que não existem coexistem uns com os outros, e em que não há nada, mas mesmo nada, em que não se possa acreditar.






domingo, 10 de outubro de 2010


Escrever é a terapia mais digna da existência,
A terapia das emoções e dos pensamentos.
A busca profunda do que sinto e do que penso
Para que se transformem assim naturalmente
As partículas abstractas rumando aleatoriamente
Em material concreto vestido de forma e lucidez.
É como que um esvaziamento parcial da alma:
Embora tudo permaneça algures no interior
Acontece a transcendência para o lado de fora.
E a exteriorização do que sou, pois se sou
O que penso, não será nada menos nem mais
Do que a minha projecção para a eternidade.



terça-feira, 5 de outubro de 2010

blow your heart

"A human being is a part of the whole, called by us "Universe", a part limited in time and space. He experiences himself, his thoughts and feelings as something separated from the rest - a kind of optical delusion of his counsciousness. This delusion is a kind of prison for us, restricting us to our personal desires and to affection for a few persons nearest to us. Our task must be to free ourselves from this prison by widening our circle of compassion to embrace all living creatures and the whole of nature in its beauty. Nobody is able to achieve this completely, but the striving for such achievement is in itself a part of the liberation and a foundation for inner security."

Albert Einstein

segunda-feira, 20 de setembro de 2010

"If some future historian or biographer wants to know what the genius thought and did in his tender years, here it is. I'll be a genius of some kind or other, probably in literature... Either i'm a genius, i'm egocentric or i'm slightly schizophrenic. Probably the first two."

quinta-feira, 26 de agosto de 2010

one of the tribe


Ocorreu então não inesperadamente a troca do concreto pelo abstracto.
A magia de uma espiral transcendente à vida que nos embarca consigo
E nos deixa pensar que ficar de fora é fugir ao encanto da eternidade.
Esse golpe fugaz de beleza interior que se espalha por todo o espaço
Que sou eu sem que seja meu o eu porque um eu só pode ser universal.
A dança de tudo o que vive e a contemplação recíproca de liberdades
Criam o ambiente propício à harmonia e à salvação da tortura passada.
Jamais o caminho será estabelecido antes de tempo por quem não sabe
Que luz, paz e beleza se encontram num lugar bem longe deste mundo.
Podemos agora dar as mãos e desenhar com as mentes o lugar do amor
Onde cada dia é vivido por cada um num lugar comum da consciência.


domingo, 18 de julho de 2010

baby, it is so warm outside

"Insanity in individuals is something rare - but in groups, parties, nations and epochs , it is the rule."

Friedrich Nietzsche

segunda-feira, 31 de maio de 2010

away

"A man needs to travel. On his own, not through stories, images, books or TV. He needs to travel for himself, with his own eyes and on his own feet to understand what belongs to him. So that he might someday plant his own trees and value them. He must know cold in order to enjoy heat. And vice-versa. He must experience distance and homelessness in order to feel at home under his own roof.
A man needs to travel to places he does not know, he must lose the arrogance that causes him to see the world as he imagines it rather than simply as it is or as it can be, the arrogance that turns us into professors and doctors of what we have not seen, when we should be pupils who simply go and see."

quinta-feira, 29 de abril de 2010

le monde est une comédie dont les philosophes sont les spectateurs


De repente entras tu neste meu mundo citando Aristóteles
E gargalhando sobre a beleza da vida e a ausência da dor
Enquanto me pergunto se és real ou apenas mais um passo
Em direcção à esquizofrenia desenfreada porém agradável
De que sou alvo fácil nalgumas noites mais que bastantes.
Dançamos os dois então pela casa toda porque chão e tecto
Se esforçam por ser um só e todo o espaço entre somos nós
De mãos dadas pintando reciprocamente os nossos corpos
Com tinta escorrendo por todo o lado mas que logo secará.
Sentamo-nos nesse chão que é o tecto sem lá estarmos
Ao mesmo tempo que o nosso olhar se esgueira pela janela
Confrontando-nos à extravagância pouco sã que se passeia
Nesse lá fora onde todos vivem estupidamente encarcerados
Numa prisão invisível mas que tu e eu avistamos daqui.
Esta noite somos apenas dois loucos presos neste espaço
Onde a liberdade entra pela janela e reina do chão ao tecto
E a dança dos nossos corpos não é mais que o suprimento
Para as palavras que poderiam ser sobre a comédia lá de fora
Mas que cada um guarda dentro de si por ser cedo ainda.
Talvez nem loucos nem filósofos, o que é certo e não o é
Que de certo não tem o mundo, comediantes não somos nós
E eu aqui neste monólogo que já se estende para o infinito,
Se os nossos corpos dialogam porque não filosofamos?









quarta-feira, 7 de abril de 2010

quinta-feira, 4 de março de 2010

no matter where you go, there you are

Reina a paz em todo o lado e o silêncio pela casa
Pois que todo o lado sou eu e a casa está vazia
Enquanto o sol entra pela janela não bem fechada
Mas pouco aberta que o medo é eterno companheiro.
Reina a paz onde a música embala e os maiores sonhos
São o prato do dia sobre uma mesa algures suspensa
No meio da casa que afinal não está vazia, mas podia
Porque ao sair de casa esse balde de água fria que cega
Mas não mata ou que se mata deixa cá ficar na vida.
E as gargalhadas que ninguém ouve num suspiro inerte
Como que uma valsa com a loucura que se passeia na casa
E que se despede assim que o tambor dá o último grito
Porque o tédio está à espera logo ao virar de cada esquina
Dessas ruas mais cinzentas onde caem bombas silenciosas
Em cima de transeuntes que de já mortos não as sentem
E que continuam presos na sua marcha para não sei onde.
Onde fica não sei onde? O que existe lá para ser visto?
Reina a paz em todo o lado que não é nada e que o sabe
Mas que busca um não sei onde que não fica não sei onde.
Fica para lá do que se vê mas num tempo em que se sente
Onde a solidão é uma fotografia esquecida num armário
E o amor é um ponteiro de um relógio que não se cansa
De dar voltas e mais voltas a cada minuto e hora e dia.
Reina a paz em todo o lado as paredes da casa já não são
E as janelas são apenas vidros espalhados por todo o chão
É a dor a tomar forma e a gritar em vão para todo o lado
Porque reina a paz em todo o lado e não sei onde é já ali.







domingo, 28 de fevereiro de 2010

consciente utópico


Oh desalmados inconscientes! Erguei-vos perante a vida
Uma vez só que mais não serão precisas para que percebeis.
Para que sintais e vivais essa beleza com gratitude e amor
Por aquilo que vos é mas que insistis sempre em deitar fora,
Iludidos por uma eternidade que nunca poderá ser comprada
Porque correis vós do tempo e vos escondeis do que é puro?
Porque sois vós tantos submissos e tão poucos os outros,
Os outros que procuram entender e amar esse mundo tão belo
E que não passam por ele destruindo todo o bem que nele cresce?
Que importa poucos, se em nós a energia e em vós a morte
Assombrando-vos a cada instante distraindo-vos da vida.
Oh desalmados inconscientes! Porque razão não entendeis?
Mas que desgosto, que tristeza que é essa de sentir por vezes
O vosso mal chegar e apoderar-se ferozmente de mim, de nós.
E o receio, oh o pavor! De que a mudança não chegue,
Obrigando-nos a sermos como vós, pobres e tristes desalmados
Mas nunca incoscientes pois habitados por essa luz do saber
E do querer saber ainda mais, pois se queremos ser algo melhor.
Ai, vontade que és um sonho bem nítido no seio desta realidade
Desta realidade desfocada, constante importúnio da loucura.
E a espera injusta já tão longa que nos cansa e nos distancia
Dessa paz e nobreza de espírito que é virtude bem merecida,
Que será aurora precedente a um amanhecer que está para vir
Mas que de estar para vir nos impede de desfrutar e abraçar
O encanto único e a serenidade sumptuosa do momento presente.
Oh desalmados inconscientes! Ainda que não o façais por vós
Deixai de lado o egoísmo e a cegueira por um instante apenas
E contemplai aquilo que vos é oferecido de forma tão intensa
Até que o perdão reine sobre vós e não mais sintais remorso
Pelas barbaridades cometidas durante os séculos da ascensão
A um poder que não vos pertence e do qual vos apoderastes.
Ainda que não o façais por vós, pensai nas obras que construís!
Quereis vós trazer ao mundo mais desalmados inconscientes?
Mas de que lugar da terra poderá ter surgido tamanha maldade?
Por que motivo ignorais tudo o que vos rodeia e vos concentrais
Na busca tremenda e inútil de uma felicidade que não existe?
Por que tomais as vossas palavras e actos como tudo o que é
E pior ainda, transformais isso em crueldade criando tanta dor?
Oh desalmados inconscientes! Que desconheceis esta dor terrível
Pois que todos os dias vos passeais por aqui de olhos fechados.
Não vos importais comigo, por enquanto desalmada mas consciente
Que em cada hora de solidão alimento o meu consciente utópico,
Mar perigoso de fantasias que poderia invadir esta terra um dia
Se os poucos fossem muitos e os muitos fossem conscientes.
Lutai pela liberdade como se o mundo estivesse para desaparecer
E em breve não mais tivesseis a oportunidade de experienciar.
Lutai pela liberdade porque hoje somos homo sapiens censurados
E à nossa volta a natureza livre morre a cada segundo que passa.
Lutai pela liberdade e amai de uma vez por todas, amai-vos a vós
Amai tudo o que é, o visível e o invisível, e amai o que ainda não é
Mas que o poderá ser tão facilmente, se unidos caminharmos em paz.





sábado, 30 de janeiro de 2010

where the fuck is the midpoint?

"There are some days I think I'm going to die from an overdose of satisfaction".

sexta-feira, 22 de janeiro de 2010


"Le concours est un vrai piège. Tu peux être extrêmement doué que ça peux ne pas suffire à te garantir la place que tu mérites. C'est pour ça que les sportifs par exemple en arrivent tous à se doper de n'importe quelle manière. Un concours, c'est l'illustration parfaite de la loi du plus fort dans nos sociétés d'aujourd'hui, et que ce soit intellectuel ou sportif. Parce que dans un concours, contrairement à un examen, il n'y a pas vraiment un but final à atteindre. Le mérite revient au meilleur. Quelqu'un a déjà remarqué que "concours" pouvait même se comprendre dans le sens courir comme un con? Cette perspective vient de me venir à l'esprit et me plaît bien. Parce que c'est bien de faire des efforts pour être le meilleur, mas pour quoi faire? Surtout sachant que le niveau ne cessera pas de grimper. De même, pour la même épreuve d'une fois sur l'autre: tu peux être d'abord dernier, puis la fois suivante premier, tout dépend des autres candidats avec qui tu es. Le problème est alors que tu ne sais pas où te placer, où te situer, tu n'arrives pas à savoir ce que tu vaux.
Alors tu cours comme un con pour atteindre un but que tu ne connais pas."

sexta-feira, 8 de janeiro de 2010

until the morning

Foi ser só mais uma ovelha no meio do rebanho e gritar no fim.
Espécie de jet lag, um dia que já são três juntos do sono que não foi,
Seis provas, dois dias, três países, três aquis, três eus diferentes.
Num espaço de horas, mas o tempo há muito que tem andado do avesso
E eu rio-me disso porque os primeiros raios de sol deste ano estão anunciados
Para um já a seguir que ainda faz parte deste agora em que estou há dias.

terça-feira, 29 de dezembro de 2009


“One day Alice came to a fork in the road and saw a Cheshire cat in a tree.
Which road do I take? she asked. Where do you want to go? was his response. I don't know, Alice answered. Then, said the cat, it doesn't matter.”

domingo, 27 de dezembro de 2009

the four noble truths


There is suffering.
There is cause for suffering.
There is cessation of suffering.
There is a path leading to the cessation of suffering.

domingo, 20 de dezembro de 2009

Tatiana,

Desengana-te se crês no destino mas não fiques à espera do acaso
Nem fiques à espera de nada porque a vida não pode ser uma espera
E se perceberes que a vida e o mundo em que vives são duas coisas
Podes escolher salvar a primeira se decidires não penetrar na segunda
Mas percorre com os teus olhos e com a tua alma esse mundo penoso
Consciente de que muito pouco ou mesmo nada poderás cambiar
Por mais abundante que seja a tua vontade e sublime a tua força.

Lembra-te que é possível contemplar cada dia com um novo olhar
E que mais vale deixá-lo perder-se nesse mundo medonho e triste
Do que decidires tu ficar num universo quimérico que criaste só
Na ânsia de achares essa perfeição agradável aos sentidos e à alma
Para decobrires um dia que se transformou numa desgraça só tua
E que lá fora esse mundo desprovido de cor continua o seu rumo
Repleto de almas vazias mas longe do fim ermo a que tu chegaste.

Não existe liberdade para que o ser hedonista que vive em ti
Sacie as fantasias que deixaste crescer sem dares por isso
E não procures consentimento para que a tua dor seja exposta
Porque esse é um acontecimento proibido no seio desse bando
Que trata com desprezo e repulsa as emoções castas e sentidas
A favor de devoções fingidas e de lugares malevolentes do eu
Que essas almas adoptaram criando um nós sombrio e venenoso.

Não te percas na eloquência dos que se dizem felizes ou capazes
Pois as palavras intensas só servem para pintar máscaras às vidas
Dos pobres incapazes que tomados pela fraqueza ou pela ignorância
Não procuram nunca ser algo para lá do mundo que hoje habitam
E que não conhecerão nunca a beleza e a suavidade de um amanhã
Que por mais éfémero que seja trará esse deleite que é o amor
E encherá assim o mundo dos que sentem com essa aura magistral.

Então sente e entende que para que possas sentir não deverás ficar
Nem no mundo das almas tristes nem no teu universo vácuo de verdade
Tem que haver outro lugar onde o amor fique no hoje e no amanhã
Nem que para isso precises tu de desenhar esse lugar dentro e fora de ti
Onde pouco importará se as horas de partilha verdadeira existem ou não
Desde que saibas que vives essa beleza colossal que existe só em ti
Que mais ninguém vê nem aborve mas que tu, mesmo só, mereces viver.

Sempre tua e por hoje só tua,
Tatiana










sexta-feira, 11 de dezembro de 2009


"Et de quel droit je me dois de suivre vos lois

Puisque la portée de mes pensées ne va pas jusque-là?
Et de quel droit je me dois de suivre vos lois
Puisque la liberté de me pensées s'est créée avant ça?"

sábado, 5 de dezembro de 2009


Hoje saí à rua. E deparei-me com a morte. Desta vez não foi das almas, nem das ruas, mas do que está à volta, do que já antes estava. As àrvores despidas de cor, as folhas não estão. Os animais não sei para onde foram, o céu chora e o rio está cinzento. Nem verde, nem azul, nem mesmo castanho de sujo. Cinzento de triste, apenas.
Olho para tudo, para todo o lado, para todos os mortos. Tudo continua aqui, mas tudo está morto. Deixei as pessoas, as luzes, o ruído e tudo o resto lá em baixo. Aqui em cima, na montanha semi-pintada de branco, só silêncio.
Hoje sou uma alma vazia e triste, no meio da natureza morta. Hoje choro com ela, para não chorar sozinha, porque sei que partilhamos a mesma dor. É que hoje percebi, que todos os anos eu morro com ela. Só para sentir a beleza de renascer, essa sensação que as pessoas que se crêem sempre vivas desconhecem. Essa sensação louca de mandar a dor embora e de ter em mim, outra vez, o universo, sem ter mais nada porque nada mais será preciso. Esse prazer de saber que os sentidos nunca estiveram tão vivos, porque a beleza entra por todos eles, como se quisesse esgotá-los, como se quisesse deixá-los em extâse, não podendo nunca acabar com eles.
Ai, contar os dias e os meses para os primeiros raios de sol, de sol verdadeiro. Não é felicidade, nem alegria, nem nada que nós tenhamos inventado. É sentir deus em mim, esse deus que não é nem nunca foi, mas que está. É fazer amor com a música, durante horas, podia mesmo ser durante dias, num cenário de árvores esvoaçantes, a olhar para o céu estrelado, e atingir esse orgasmo espiritual, que não se pode partilhar com ninguém, mas que se partilha na mesma porque não se é sozinho. É essa beleza cósmica que não se pode comparar a nenhuma outra, que vive em mim. E da qual eu vivo, nesse dias de sol.
Nasci pela primeira vez numa madrugada da primavera, e sei que desde então, todos os anos tem sido assim. Amei, também pela primeira vez, mesmo sem saber o que era amar, numa primavera dessas cheias de vida. Morrer para renascer na primavera, com as árvores e as flores e os animais, que me encontram e não têm medo de mim. Viver e ser e sentir, longe de tudo isto que há agora, que sempre há. Ou no meio de tudo isto, ignorando tudo isto. E sorrir. Porque sorrir sabe tão bem, quando vem a vontade. Quando é a vida em mim que sorri e não eu. Quando o sorriso é para mim e para toda a gente.
É não ser mulher, nem homem, nem sequer animal, porque é ser para além disso. Porque se a vida está, o amor também. E o amor não tem nem nunca terá limite, nem forma, nem tempo. Quase que me apetece dizer que nem cheiro, nem sabor, nem cor. O amor é aquilo que nunca será dito nem visto, pois só tem que ser sentido. E ser sentido para lá do cheiro, do sabor, da cor. Sim, para lá dos sentidos. Para lá de uma mulher, de um homem, das árvores, dos animais. O amor é aquilo que se sente só em nós. É sentir em nós esse homem e essa mulher perdidos por aí, essa criança que já é tanto sem sabê-lo e que talvez nunca o saiba, esses pássaros que transformam a atmosfera em melodia ao acordarem, essas árvores que dançam e que nós respiramos todos os dias.
O amor é aquilo que devia ser. Todos os dias, em todos nós.
Num mundo de amor, esse amor que a natureza sabe mas que poucos homens conhecem, não seria preciso cair com as folhas a cada outono, deixar-se morrer no inverno. Esse amor que eu sinto quando renasço, na primavera, e que dura enquanto dura, seria suficiente para o resto do ano, para o resto do tempo, para o infinito, para todos nós, para lá de nós, se todos conseguissemos numa primavera destas, perceber que nós somos a natureza e que se tivermos amor para dar, esse amor tão difícil de conhecer de tão escondido que anda, se tivermos esse amor em nós, num tempo que não é por ser eterno, há uma parte da natureza que nunca irá morrer.

domingo, 29 de novembro de 2009


E ao voltar a lembrar-te,
Mesmo que em sonhos,
Porque de não fumar,
Voltei a fixar os sonhos
E a sentir-me estranha
De manhã, ao acordar,
Percebi que só te amei
Depois de te ter amado,
Porque sempre soube
Que ser a dois
É tão mais fácil.
Não há droga, nem hábito,
Nem rotina, nem nada,
Que substitua a sensação
De nunca se estar sozinho,
Por se estar em alguém.
Pena é que do amor à loucura
Seja um passo pequenino.
É que há os que amam,
E os que fazem por isso,
Só porque não sabem ser,
Sozinhos.
Hoje percebi também,
Que antes de ti, e mesmo
Enquanto estiveste em mim
E eu em ti, eu tinha amor
Para dar, para partilhar.
E sabia ser, sem ti,
Sem ninguém. Ser só eu.
Depois de ti, transformei-me.
Em ti, em toda a gente.
Com a simples diferença
De não saber inventar o amor.
Então ainda aqui estou,
Sozinha, sem nada ser,
Porque para mim agora,
até ser a dois é difícil.

sexta-feira, 20 de novembro de 2009

I am getting so far out one day I won't come back at all


Se antes era medo,
Agora como tudo o que sobra,
nada mais é que indiferença.
Ainda que na teoria não o seja.
Na teoria, na teoria...
Se fazer fosse como dizer
Não usaria eu essa mesma
máscara, a da apatia.
É que as emoções são e estão.
Ou talvez seja: vêm e vão.
E mesmo assim, todos os dias,
Eu grito e choro e rio e danço.
Sem que ninguém saiba,
Pois que ninguém tem de saber.
Lanço olhares que são esse grito,
o meu passo, o meu passo é
como que um choro lento.
E se risos já não ouso,
O sorriso sempre presente,
É que já não sei quando
Nem porque, é suposto usá-lo.
Onde está a piada afinal?
Então danço e danço e danço
Num rodopio sem fim.
Quando dou por mim,
Nunca sei onde estou.

sábado, 14 de novembro de 2009



Hoje sinto necessidade de falar sobre (as minhas) viagens de comboio.
O percurso é sempre o mesmo, embora se alternem os dias de sol e os de chuva, a cada semana que passa, o visível avançar da estação. O comboio é que não é sempre o mesmo, mais ou menos espaçoso, mais ou menos bonito, mais ou menos confortável. Mais ou menos turbulento, também.
Tento aproveitar a viagem para olhar para mim (o reflexo no vidro obriga-me) e para olhar para as pessoas que se encontram no mesmo comboio que eu. E também é claro, que me perco a olhar lá para fora, não há palavras que traduzam a beleza da paisagem.
Olho então para as pessoas, durante parte da viagem. E, mesmo sem querer, divido-as em grupos. O primeiro grupo, o dos entretidos: os que vão de olhos postos no portátil seja a trabalhar ou a ver filmes ou até mesmo a jogar solitário, os que com os phones nos ouvidos se encontram de olhos fechados praticamente toda a viagem, mas sem dormir, pois abanam discretamente mas de forma rítmica a cabeça, os que adoram viajar absorvidos na leitura (reparei que estes costumam olhar de lado aqueles dos phones nos ouvidos, talvez a música alta os incomode), ainda os outros envolvidos numa sucessão de telefonemas que nunca mais acaba, e tantas outras coisas como por exemplo, hoje, uma senhora que vinha a tricotar. Acho que não devem gostar muito de andar de comboio, essas pessoas. Aposto que não gostam de viajar, gostam apenas de partir e de chegar ao sítio esperado, de passarem então a viagem absorvidos noutra coisa que não a viagem.
Depois há as outras pessoas, de olhar fixo através da janela. Não se movimentam para fazer o que quer que seja, nem olham para outro sítio, apreciam a paisagem unicamente olhando para "a" janela. Para a janela que se encontra a seu lado. E passam a viagem toda assim.
Pois bem, às vezes gosto de olhar para essas pessoas que passam duas horas inteiras a olhar através dessa janela que se encontra lá mesmo ao lado, é que elas nem reparam que eu olho para elas, quer estejam a olhar para si próprias através do reflexo no vidro ou lá para fora através do mesmo. Confesso que também já fiz exactamente o que elas fazem, na minha primeira viagem, destas muitas que tenho feito. Mas na minha segunda viagem, descobri a janela do outro lado. Foi por acaso. Aquela janela que reflecte na nossa mas que se formos pela lógica de alguns, é a janela que pertence à pessoa que decidiu sentar-se ao lado dela. Seguindo essa mesma lógica, trata-se de uma janela proibida para nós. Quando tento aproximar-me dessa lógica, até que entendo as pessoas que agem segundo a mesma. Percebo então que o que mais me intriga,
não são as pessoas que de tão absorvidas na paisagem que a sua janela lhes permite visualizar, nem reparem que há a janela do lado, onde a paisagem pode ser, por vezes, completamente diferente. Também não são aquelas, que passam a viagem entretidas para não terem que pensar ou observar ou ser simplesmente durante duas horas um pedaço de nada enfiado numa caixa com rodas que as transporta (nunca sei para onde, às vezes gostava de perguntar-lhes para onde vão) enquanto lá fora a natureza grita desesperadamente por olhares e sentidos e emoções a cada instante, coisas que elas não sabem bem o que querem dizer ou então se sabem, preferem não incluir na viagem.
As pessoas que eu realmente tenho dificuldade em perceber, nesta minha viagem de comboio, são aquelas que por um momento deixam de observar a paisagem através das suas janelas e pousam os olhos na janela do lado, discretamente. Aquelas que vêem que nessa janela do lado a paisagem é diferente. E que mesmo assim, voltam a encostar a cabeça à sua janela e a olhar através dela, para a paisagem que de há horas vem já a entreter-lhes a vista, embora também a paisagem esteja sempre a mudar quando observada dessa única janela. (É que o comboio anda, embora a paisagem fique lá). E por vezes, raras, há pessoas de entre essas, que voltam a olhar para a janela do outro lado, de novo. Só que tal como da primeira vez, a vez do primeiro olhar discreto, apercebem-se de que há outras pessoas entre elas e a janela, que poderão sentir-se desconfortáveis. Que poderão achar que a pessoa que olha, lhes pousou os olhos em cima e não na janela, porque de certa forma tem alguma coisa contra elas. Que poderão mesmo vir a achar que a pessoa só pode ser maluca por estar a olhar para ali em vez de olhar através da sua janela. É por isso que esquecem a janela do lado e se concentram na sua.
Um dia gostava, mas gostava mesmo, de ter coragem para meter conversa com uma dessas pessoas, que olham sempre através da sua janela, mas que num segundo ousaram olhar pela minha ou por qualquer outra janela para observar o outro lado da paisagem. Gostava de contar-lhes como é bonita a viagem de comboio quando se olha através de todas as janelas que os nossos olhos podem alcançar. Não que eu considere que a viagem não tivesse sido bonita, daquela vez, daquela primeira vez em que passei duas horas a olhar sempre pela minha janela. A paisagem era linda. Vi lagos e montanhas e animais. Cores, tantas cores. Mas há sempre momentos, troços da viagem, em que sinto que ela ficaria incompleta se eu não olhasse lá para fora através da janela do outro lado também. É que há pedaços de paisagem em que os lagos, as montanhas e os animais são mais bonitos, ou simplesmente estão lá, quando através da minha janela há apenas um descampado todo igual e sem fim ou um muro de pedra que tapa a vista para o que está mais longe, lá mais perto do horizonte. O ideal é, uma vez habituados ao caminho, sabermos onde estão esses pedaços todos de beleza e deixar o olhar saltar de uma janela para a outra durante toda a viagem.
Acho que vai demorar bastante até eu perceber essas pessoas de uma janela só. Mas acredito que seja possível. Tal como acredito, ou tento acreditar, que embora levem o seu tempo, elas aprendam um dia, a deixar ficar os olhos na janela do outro lado sempre que lhes apetecer, sem medo do que as pessoas que ocupam o espaço entre elas e a janela, possam pensar ou mesmo dizer.
(O meu sonho é um dia ir no comboio e de repente todas as pessoas começarem a falar umas com as outras, sobre o que pensam da paisagem).

quinta-feira, 29 de outubro de 2009